M. Richard Pevny,
Madame, Mademoiselle, Monsieur les journalistes et correspondants,
À Perpignan en Roussillon il y a deux journaux que je lis chaque matin dans mon café préféré : L'Indépendant et Le Figaro. Assez souvent il y a des articles sur Stéphane Hessel, le héros de l'extrème gauche à la droite de l'UMP, aux agences non-gouvernementales pro-palestiniennes, aux politiciens et journalistes, aux fonctionnaires du Quai d'Orsay. Enfin j'en ai marre des mensonges propagés sur le rôle d'après-guerre dudit Stéphane Hessel, alimentés pendant des années par l'interessé ! Ich habe genug davon!
Photo : REUTERS / Jean-Philippe Arles
Aujourd'hui j'ai lu "Le dalaï lama et l'art du bonheur", à l'Internet rebaptisé en Le rire du Bouddha, le dernier article de Richard Pevny, correspondant de L'Indépendant à Toulouse, sur le grand évènement spirituel du 13 au 15 août 2011 : Le dalaï lama. Toulouse 2011. Du vendredi dernier à ce matin l'on est demandé à faire chorus et écho des éloges. J'ai répondu en allemand en écrivant l'article Der Dalai Lama in Toulouse. Europa hat sich abgeschafft. "Le dalaï lama à Toulouse. L'Europe s'est débarrassée de soi-même".
Le lundi 15 août, vers 14h, c'est l'héros Stéphane Hessel, qui introduit la séance de sa Sainteté sur "L'art du bonheur". Richard Pevny, très ému nous associe à sa joie : "Et dans ce silence de cathédrale, le dalaï lama, 76 ans, est entré tenant par la main son aîné de vingt-deux ans, l'ancien diplomate et corédacteur de la déclaration universelle des Droits de l'homme, Stéphane Hessel, l'auteur d'une brochure (Indignez - vous) vendue à quelque cinq millions d'exemplaires, tous pays confondus, dont deux millions en France."
Assez !
Volà corrigés les mensonges le plus souvent racontés par et sur Stéphane Hessel :
1. Après la deuxième guerre mondiale Stéphane Hessel n'est pas le représentant de la France auprès des Nations unies, mais c'est le juif et docteur ès sciences juridiques René Samuel Cassin, de 1946 à 1958.
2. Stéphane Hessel n'a pas co-rédigé la Déclaration universelle des droits de l'homme, ce qu'il colporte contre sa propre connaissance et exprès n'importe où devant n'importe quelle audience, même sans être demandé. Il n'a pas élaboré, comme Wikipédia fait savoir "avec diligence" la Charte Internationale des Droits de l'Homme. Il n'était pas non plus contrairement à Wikipédia, le secrétaire du groupe : "Le secrétariat en est confié à Stéphane Hessel." Il était le secrétaire de la Troisième Commission des questions sociales, humanitaires et culturelles. Ses mots dans L'Indignez-vous !, page 15, ne sont que des mensonges :
Les droits de l'homme et l'état de la planète. J´ai eu la chance après la Libération d´être associé à la rédaction de la Declaration universelle des droits de l´homme adoptée par l´Organisation des Nations unies, le 10 décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. C´est au titre de chef de cabinet de Henri Laugier, secrétaire général adjoint de l´ONU, et secrétaire de la Commission des Droits de l´homme que j´ai, avec d´autres, été amené à participer à la rédaction de cette déclaration. Je ne saurais oublier, dans son élaboration, le rôle de René Cassin, commissaire national à la Justice et à l´Éducation du gouvernement de la France libre, à Londres, en 1941, qui fut prix Nobel de la paix en 1968, ni celui de Pierre Mendès France au sein du Conseil économique et social à qui les textes que nous élaborions étaient soumis, avant d´être examinés par la Troisième commission de l´assemblée générale, en charge des questions sociales, humanitaires et culturelles. Elle comptait les cinquante-quatre États membres, à l´époque, des Nations unies, et j´en assurais le sécrétariat.
Ces mensonges, l'éditrice des Indigène éditions Sylvie Crossman les répéte, page 26+27 : ... enfin Stéphane Hessel (France), diplomate, chef de cabinet du même Laugier, le plus jeune.
Le rôle le plus essentiel a joué le Canadien John Peters Humphrey, "Father of the Modern Human Rights System", le Père du système moderne des droits de l'homme. C'était lui qui a élaboré la première ébauche, un document de 400 pages, demandé par Eleanor Roosevelt, veuve de l'ancien président Franklin D. Roosevelt. Elle était grâce à sa position de First Lady, la présidente et la membre la plus influente de la Commission des Droits de l'Homme :
The former First Lady of the United States, Eleanor Roosevelt, chaired the Commission. It was she who handed the responsibility for drafting the document to Humphrey. At the time there were many political challenges before Humphrey and the Commission. But, because the key players were determined and believed in their goal, the United Nations Universal Declaration of Human Rights (UNDHR) was adopted by the General Assembly on December 10, 1948.
John Humphrey spent another 20 years as the Director of the Human Rights Division. He was a tireless advocate for those in need of rights protection. He returned to McGill University after leaving the UN and he taught at the university until he retired in 1994.
L'Association canadienne pour les Nations Unies écrit sur son site que c'était John Humphrey qui aurait préparé la première ébauche de la Déclaration et l'aurait guidée jusqu'à l'adoption par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948, et que le Prix Nobel 1968 René Cassin lui aussi aurait joué un rôle significatif :
Canada can take great pride in the fact that John Humphrey, a Canadian, played a fundamental role in the creation and adoption of this landmark document. Humphrey, a Professor of law at McGill University, was called upon to set up the Division for Human Rights in the UN Secretariat, a division he remained in charge of for the next twenty years. It was during his first few years with the UN that Humphrey prepared the first draft of the Declaration and guided it to its adoption by the General Assembly in 1948. The Nobel Laureate, Rene Cassin of France also played a significant role in the initial drafting process. Subsequent drafters include Eleanor Roosevelt of the USA, Dr. Charles Malik of Lebanon and Dr. P.C. Chang of China, demonstrating that the creation of the Universal Declaration was truly an international effort. These individuals sat on the Universal Declaration of Human Rights Drafting Committee which was set up by the UN Commission on Human Rights (UNCHR).
Les Nations unies, qui sont les plus compétents dans ce domaine, comptent onze auteurs : Eleanor Roosevelt (United States of America), René Cassin (France), Charles Malik (Lebanon), Peng Chun Chang (China), Hernan Santa Cruz (Chile), Alexandre Bogomolov/Alexei Pavlov, (Soviet Union), Lord Dukeston/Geoffrey Wilson (United Kingdom) William Hodgson (Australia), and John Humphrey (Canada).
C'est évident, que les médias français entrainent tous les gauchistes sur leur voie de mensonges en ne pas seulement dérobant l'honneur au Canadien John Humphrey, à leur propre compatriote René Cassin, aux Chinois, Soviets, Chilien, Libanais, Anglais, Australien, mais de faire savoir qu'un auteur majeur de la Déclaration universelle c'était le héros Stéphane Hessel, celui qui une seule fois a dit la vérité auprès du Centre d'Actualités de l'ONU, le 10 décembre 2008 : "J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin", se souvient-il. "Au cours des trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle", ajoute-t-il.
Cela ne l'empèche pas de mentir sur sa contribution le même jour auprès des journalistes internationaux, p.e. auprès de la Deutschlandradio Kultur, la Deutsche UNESCO-Kommission et même l'UNESCO, dont il a reçu le Prix UNESCO/Bilbao 2008 : "The international jury, which examined the 36 individuals or institutions nominated for the Prize, emphasised 'the life-long commitment and extraordinary contribution of Stéphane Hessel to the promotion of a culture of human rights, justice and dignity,' as well as 'his personal involvement in the adoption of the Universal Declaration of Human Rights'.” Sa contribution personnelle dans l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme : "In 1948, he helped draft the Universal Declaration of Human Rights."
Il est encore une fois l'ambassadeur inofficiel de la France et de son gouvernement bien-aimé. Des pourparlers indirects dans la ville de Dominique Baudis, ça fait battre le coeur du vieux fanfaron.
Il n'en est rien ! Sa contribution personnelle dans l'adoption était nulle, zéro, cero, zero, sefr, hiç, Null !
La Déclaration universelle des droits de l'homme, et cela les médias français n'aiment peut-être pas tellement à le reconnaître, elle était souhaitée et crée surtout par les États unies et le Canada, par la France aussi bien sur, et par les Soviets un peu. Jamais les médias français évoquent les noms des créateurs de la Déclaration universelle, car leur étoile s'appelle Stéphane Hessel. Dans mes articles sur mon ancien site et sur mon nouveau blog j'ai indiqué quelques uns de ces mensonges parmilliers. Servez - vous, ceux qui lisent l'allemand !
3. Stéphane Hessel n'a pas signé la Déclaration universelle des droits de l'homme. La raison est simple : Elle n'était pas signée mais adoptée par des représentants de 48 états, personne n'était contre et huit représentants s'abstenaient à cause des critiques variées. Néanmoins Wikipédia écrit : "signée le 10 décembre 1948 au palais de Chaillot à Paris, c'est-à-dire un ensemble de principes qui s'imposent au delà de la souveraineté des États, principes toutefois conçus comme des objectifs recherchés et non comme règles de sanction."
Il existe une Folle de Chaillot, mais, chers confrères français, une Déclaration universelle de Chaillot signée n'existe pas.
Sur ce sujet, Stéphane Hessel ment aussi devant une audience de juristes du Barreau de Montpellier ! Et là il y avait dix-huit auteurs de la Déclaration universelle, selon le Midi Libre, dont Stéphane Hessel, bien entendu, et les juristes s'inclinent devant ce menteur averti, qui raconte sur ces signataires imaginaires : "Qu'importe, depuis 1948 (et avant), la quête semble s'être élargie à l'entreprise et au monde du travail, pour préserver la dignité de chacun ; ce que les signataires de la Déclaration universelle n'avaient pas totalement appréhendé, dira Stéphane Hessel."
Il y a plus de mensonges de ce type là dans l'article Indignez - vous ! Le mensonge comme programme (en allemand). Georges Frêche tourne dans sa tombe !
Le Secrétariat du Comité des publications du Département de l'information de l'ONU à New York explique en 2007 : "Si la Déclaration ne fait pas partie du droit international dit 'contraignant' (c’est-à-dire d’application obligatoire), elle a une autorité morale considérable en raison du nombre élevé de pays qui l’ont acceptée." Et la règle du jeu onusienne dit, que tout ce qui ne fera pas partie du droit international ne sera pas voté mais adopté.
4. Stéphane Hessel n'est pas juif. C'est très simple. Sa mère était chrétienne protestante de la Prussie, le père de son père, alors son grand-père s'était converti déjà du judaïsme au protestantisme avant la naissance de son fils. Néanmoins il se fait passer parfois en Allemagne et en France pour un juif, surtout si cela augmente la crédibilité de ses activités contre Israël. D'autre côté, il n'attire jamais sur le fait que René Cassin et Pierre Mendès-France étaient juifs, ceux à qui il doit beaucoup dans sa carrière. Au journaliste allemand Joseph Hanimann du journal Frankfurter Allgemeine Zeitung il se fait passer pour un juif : "Ich mag ein schlechter Jude sein, denn ich gehe nicht in die Synagoge. Ich lasse mir aber von niemand meine Kritik an der Politik Israels verbieten." Peut-être je suis un mauvais juif, car je ne fréquente pas la synagogue. Mais je ne permets à personne de m'interdire ma critique de la politique d'Israël.
Son mensonge d'être juif était mal parti chez le juif Serge Moati, face à face avec Stéphane Hessel, dans son émission Ripostes. Un vidéo le vérifie (1:29) : Stéphane Hessel fustige Israël et la France. Il voulait communiquer aux spectateurs d'être juif car son père avait été juif, et Serge Moati l'interrompt : Jules ! Jules !
5. Les voyages de Stéphane Hessel à Gaza et les rencontres avec des représantants du Hamas des années 2008 à 2010 sont organisés et financés par le ministère des affaires étrangère au Quai d'Orsay, aussi bien que ses rendez-vous avec la télévision du Hezbollah Al Manar. Le diplomate voyage muni de son passeport diplomatique valable. Les contacts sont établis par l'ambassade à Tel Aviv et le consulat à Jérusalem. Il entre a Gaza protégé par le ministère français. Ce personnage qui se moque et se plaind de l'inaction de son gouvernement est l'ambassadeur inofficiel du même gouvernement auprès des organisations terroristes palestiniennes.
Rachel Franco du ministère de la justice d'Israël a donné des détails dans son article René Cassin contre Stéphane Hessel ou les droits de l´homme pervertis par la partialité scandaleuse de Mr Hessel, le 14 novembre 2010. Marc Knobel, sur le site officiel du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF) et sur le site Aschkel.info décrit les voyages de Stéphane Hessel à Gaza en compagnie de Régis Debray, le 3 novembre 2010 : "L'écrivain Régis Debray et l'ancien diplomate Stéphane Hessel, ont reçu le feu vert des autorités égyptiennes pour entrer dans la semaine du 22 au 27 octobre 2010 dans la bande de Gaza par le terminal frontalier." Et du gouvernement français bien évidemment.
Stéphane Hessel rapporte d'avoir été reçu par le Chef du gouvernement du Hamas, Ismaël Haniyeh, d'avoir assisté également à la réunion du ministère de la Justice et des Affaires étrangères du gouvernement du Hamas de Gaza, d'avoir rencontré le porte-parole du gouvernement et le directeur du Centre Mizan pour les droits de l’homme. "Lors de l’entretien, Ismaïl Haniyeh a appelé ses invités à aider les Palestiniens 'à se libérer de l’occupation', à mettre un terme 'à l’activité de colonisation sur les terres palestiniennes et à établir un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale.' Il a souligné la nécessité de mettre fin au siège injuste contre les Palestiniens, en particulier dans la bande de Gaza, transformée en quelque chose ressemblant à une grande prison à ciel ouvert."
Celui qui sait lire ("un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale") trouve, que le Chef du gouvernement du Hamas, Ismaël Haniyeh, a demandé au gouvernement français, représenté par l'ambassadeur Stéphane Hessel, d'en finir avec Israël.
6. Stéphane Hessel, c'est aimer la jalousie, la haine et l'intolérance. Jean-Marie Guénois du Figaro aussi est présent au grand évènement spirituel du dalaï lama. Le 15 août 2011. Stéphane Hessel introduit la conférence de sa Sainteté sur "L'art du bonheur". Le correspondant rapporte ses mots le 16 août 2011, page 8 : "J'ai toujours considéré le bonheur, a déclaré Stéphane Hessel, comme la 'marchandise' la plus riche pour tous les échanges. Il faut être heureux pour donner du bonheur. Il faut aimer le bonheur contre tout ce qui l'empêche d'être ce qu'il doit: la jalousie, la haine et l'intolérance. Nous devons écouter le dalaï-lama dans le souci de mêler la sagesse de l'Orient et la sagesse de l'Occident et faire de ces deux grands ensembles un ensemble harmonieux."
Il est encore une fois l'ambassadeur inofficiel de la France et de son gouvernement bien-aimé. Des pourparlers indirects dans la ville de Dominique Baudis, ça fait battre le coeur du vieux fanfaron.
Lors d'une manifestation palestinienne pour soutenir Gaza, à Paris, au début du janvier 2009, cet homme considérant toujours le bonheur, montre sa capabilité pour la jalousie, la haine et l'intolérance. Le vidéo de Dailymotion le présente dans toute son haine infantil :
- Israël assassin ! Israël assassin !
- Gaza enfermé ... avec des enfants parmilliers,
- et dessus on tappe avec des avions.
- C'est scandaleux !
- Israël devait être exclu des nations unies !
- La base des valeurs internationales c'est le droit international.
- Quand le droit est baffoué, quand le droit est violé,
- quand les enfants sont massacrés, alors, il faut dire Non !
- Il faut protester ! Il faut que l'Europe proteste ! Il faut que la France proteste !
- Il ne faut pas que la France accepte que les relations entre Israël et l'Europe soient encore, encore, encore plus fortes !
- C'est un scandale !
C'est l'art de la haine. Dans une lettre à Catherine David, publiée dans le NouvelObs du 15 novembre 2010, Pierre-André Taguieff trouve ces mots justes : "Il aurait certainement pu finir sa vie d'une façon plus digne, sans appeler à la haine contre Israël, joignant sa voix à celles des pires antijuifs. Même le grand âge ne rend pas imperméable à la vanité, et ne met pas fin au goût d'être applaudi."
Une photo de Stéphane Hessel est attachée, sous-titrée : "Né en à Berlin en 1917, ancien résistant, déporté à Buchenwald, Stéphane Hessel a mené une longue carrière de diplomate. Il a notamment été ambassadeur à l'ONU et a participé, en 1948, à la Déclaration universelle des droits de l'Homme. A 93 ans, il vient de publier "Indignez-vous!" (éd. Indigènes).
Qu'est-ce que ça veut dire, sauf que ce n'est pas du français digne à être publié par un locuteur natif de la France : "a participé, en 1948, à la Déclaration universelle des droits de l'Homme" ? C'est connaître les faits, mais ne pas vouloir les rendre public.
C'est assez ! S'il vous plaît, arrêtez de mentir, arrêtez de colporter les mensonges de ce personnage antijuif, qui hait Israël, qui se plaît dans la jalousie, la haine et l'intolérance !