PHOTO/AFP Ahmad Al-Rubaye
Ihre Motivationen sind zahlreich. Die wichtigsten sind Angst vor den Luftangriffen, die Enttäuschung in Bezug auf das, was sie sich vorgestellt hatten, die Korruption der örtlichen Anführer, die Ausschreitungen gegen andere sunnitische Muslime [gegen schiitische, das wäre demnach OK], oder einfach nur Langeweile, präzisiert eine Studie an [zurückgekehrten!] 60 von ihnen durch das Centre for The Study of Radicalisation (ICSR) des King’s College London.
"Im übrigen, davon ausgehend, daß die Sicherheitsdienste des IS sehr mißtrauisch sind, beunruhigt uns, wenn wir einen aufgreifen: Woher wissen, ob er aufrecht ist oder auf Mission?" fügt er [der nationale Koordinator der Geheimdienste in Frankreich Didier Le Bret] hinzu.
Gemäß dem Generaldirektor für Innere Sicherheit in Frankreich (DGSI) Patrick Calvar, sind "244 Personen aus der syrisch-irakischen Zone nach Frankreich zurückgekehrt". "Man sieht vermehrte Absichten zur Rückkehr in unser Land," hat er während einer Anhörung in der Nationalversammlung präzisiert. ...
"Die Gründe, aus denen sie geflohen sind, sind so vielschichtig wie diejenigen, die sie angetrieben haben, dorthin zu gehen," schreibt Peter Neumann, der Direktor des ICSR in einem Bericht.
Désertions multiples au sein du groupe Etat islamique
Les défections, notamment de jihadistes occidentaux, se multiplient dans les rangs du groupe État islamique (EI), et leur retour dans leurs pays d'origine est un casse-tête pour les services antiterroristes, selon des sources concordantes.
Leurs motivations sont multiples. Les principales sont la peur des raids aériens, la déception par rapport à ce qu'ils avaient imaginé, la corruption des dirigeants locaux, les exactions envers d'autres musulmans sunnites ou tout simplement l'ennui, précise une étude menée sur soixante d'entre eux par l'International centre for the study of radicalisation (ICSR) du King's College de Londres.
"D'ailleurs, étant donné que les services de sécurité de l'EI sont très soupçonneux, ça nous inquiète quand on récupère quelqu'un : comment savoir s'il est sincère ou en mission ?", ajoute-t-il [le coordonnateur national du renseignement en France, Didier Le Bret].
Selon le directeur général de la sécurité intérieure française (DGSI), Patrick Calvar, à la mi-mai "244 personnes étaient revenues de la zone syro-irakienne en France". "On assiste à davantage d'intentions de retour sur notre sol", a-t-il précisé lors d'une audition à l'Assemblée nationale. ...
"Les raisons pour lesquelles ils ont fui sont aussi complexes que celles qui les ont poussés à y aller" écrit dans un rapport Peter Neumann, directeur de l'ICSR.